Le conflit de 1974 entre les Usines Solvay et la commune de Loverval

Le conflit de 1974 entre les Usines Solvay et la commune de Loverval

J’ai retrouvé dans mon grenier quelques anciens numéros d’un journal carolo ( Le Metropolitain) de 1974 qui relate quelques épisodes de cette saga.

Pour rappel les pierres calcaires nécessaires à la fabrication étaient prélevées dans la carrière et acheminées à l’usine de Couillet par un mini-téléphérique sous lequel je suis passé bien des fois. Il se situait à peu près à hauteur de l’ex restaurant Pescarèse et descendait jusqu’à l’usine en surplombant Parentville puis les usines Bavery et la chaussée de Chatelet.

Après application de la technique Solvay, la réaction chimique produisait des tonnes de résidus de chlorure de calcium

Avant  les années 70, ces résidus de la production de chaux de l’Usine Solvay de Couillet étaient dirigés vers un bac décanteur à Bouffioulx (par camions ??)

Celui-ci ne suffit plus à engranger ces résidus et, en 1974, l’usine désira créer d’autres bassins de décantation dans « les bois de Loverval »

Ce qui provoqua une levée de boucliers (déjà !) de la part des Lovervalois des Morlères et Fromont soutenus par le bourgmestre Brimant, effrayés par le risque écologique et la dévalorisation immobilière de leurs nouveaux quartiers. Un comité fut créé dont le secrétaire était Claude Legrand (14 Ecureuils) dont j’ai acheté la maison en 1980, ce qui explique la présence de ces vieux journaux dans le grenier

Finalement tout sembla s’arranger et les nouveaux sites furent placés dans les environs immédiats de la carrière c’est-à-dire de part et d’autre de la rue de la Blanche Borne prolongée, là où nous les connaissons aujourd’hui, sans empiéter sur les bois.

Et la suite fut écologiquement assez heureuse : https://biodiversite.wallonie.be/fr/3698-anciens-decanteurs-solvay.html?IDD=251662270&IDC=1881

Michel HUBERT