12-LA FERME DU TRY D’HAIES

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Si Loverval a gardé en son âme des racines villageoises, si le Try d’Haies est resté un quartier à nul autre pareil, vivant et convivial, c’est en grande partie grâce à cette ferme de la rue du Village.

Au coeur même de ces murs, on découvre une histoire liée aux gens. Une histoire simple, où de générations en générations, le travail tient lieu de religion.

Au 19ème siècle, nous dit-on, dans ces murs épais de la ferme, il y aurait eu classe de garçons. Malheureusement, on ne sait rien de plus de cet épisode scolaire.

En 1850, la propriété figure sur le Plan Popp, elle appartient aux Manesse. Ces derniers exerçaient la profession de débardeurs et transporteurs de bois.

En 1922, la ferme devient propriété de Guy Capart.

La ferme comportait à l’époque une seule pièce d’habitation. La poulie en façade est un vestige de ce que fut le fenil. « 

Adelin Pierret ouvrit par la suite une épicerie rue Charon et céda l’exploitation.

Les Durant succédèrent aux Pierret pendant 2 ans. Puis s’installa la famille Quinzin.

C’était il y a 40 ans.  » A l’époque, en 60′, il y avait encore 3 ou 4 fermes au Try d’Haies, se souvient madame Quinzin,

La ferme Quinzin se développe et tourne avec ses 2 tracteurs sur 3 ha de terres.

En 1965, il y a trois magasins d’alimentation au Try d’Haies, ( chez Juliette rue du Calvaire, chez Thone rue du Village et chez Adelin Pierret rue Charon ), sans compter la boulangerie Coulon, quand Madame Quinzin ouvre sa boutique.

Les Quinzin deviennent propriétaires du bâtiment en Juin 97 et commencent les travaux de rénovation. Sans toucher à la silhouette de la bâtisse, on agrandi et rénove l’espace habitation. Une partie des étables est supprimée en raison d’une diminution volontaire du cheptel. La vieille toiture qui faisait tant pitié est remplacée et on procède au recouvrement de l’ingrate façade. Enfin, on déplace et inaugure une nouvelle boutique, plus vaste et qui propose un plus large assortiment de denrées.

Sources :

  • Micheline Dufert et Francis Pourcel
  • Tiré de l’article publié dans le Petit Lovervalois de Janvier 2000