METEO DE LOVERVAL
| |
NOUS AVONS LU POUR VOUS • LIVRES SUR LOVERVAL • AUTEURS LOVERVALOIS • PRIX FARNIENTE
Chaque mois,"Le
petit Lovervalois" vous propose des résumés de quelques livres disponibles.
En octobre 2002 :
"Céleste" par Martine
LE COZ
"Je voudrais rentrer à la maison" par Jean-Claude MOURLEVAT
"Je l’aimais" par Anna GAVALDA
"Helena
Vannek" par Armel JOB
"Robert des noms propres" par Amélie NOTHOMB
En
novembre 2002 :
"La tournante", par Elisa Brune
"Helena Vannek" par Armel Job
En
décembre 2002
:
"Sept garçons" par Anne WIAZEMSKY
Des vacances à la Côte d’Azur pour Pauline et ses deux enfants : Roséliane et
Dimitri, leur papa travaillant au Vénézuéla, c’est une excellente idée ; aller
retrouver des couples d’amis avec des enfants, dans une grande villa au bord de
mer, c’est encore mieux.
Mais l’aventure pour Roséliane, c’est de vivre avec huit garçons, son frère
compris, pendant tout l’été.
Et puis, ils décident de se retrouver tous l’année suivante, car ils ont déjà
fait des projets. Tous ont grandi ! Il y a Guillaume, l’aîné, à peu près le même
âge que Roséliane, il y a des « plus jeunes terribles » et espiègles, enfin, la
gouvernante russe qui surveille les repas et toute la vie bien organisée des
parents.
Un roman plein de jeunesse, de fraîcheur, un roman pour adultes mais aussi pour
adolescents.
"La maison des Aravis" par Françoise BOURDIN
Ce livre raconte la vie telle qu’elle pourrait être vécue.
Des Parisiens : elle, vétérinaire, lui, agent immobilier en chômage, deux
enfants, Laurent, étudiant en droit, Louise, en terminale secondaire.
L’événement qui vient un peu bousculer cet univers, c’est l’héritage pour
Bénédicte d’une maison appartenant à une vague cousine, située en Haute Savoie.
L’histoire commence lors de l’enterrement auquel la famille assiste et ensuite
découvre, en compagnie du notaire, cette demeure au pied des montagnes.
Clément décide avec Bénédicte de quitter Paris et d’aller s’installer dans ce
décor savoyard. Elle découvrira, grâce à son métier, les fermiers, leur bétail,
une tout autre clientèle ; lui, trouvera de quoi s’occuper en remettant en état
la vieille maison. Il feront connaissance avec un voisin sympathique, Yvan, qui
élève discrètement des loups.
De fil en aiguille, le récit, tout en douceur et en simplicité, mais avec des
accrochages dus à leur éducation, et à leur transplantation, nous lance dans
leur aventure…
En
janvier 2003
:
« Le
pianiste » par Wladyslaw SZPILMAN
L’extraordinaire destin d’un musicien juif dans le ghetto de Varsovie,
1939-1945. Grand prix littéraire des lectrices 2002 (ELLE).
Il
a fallu plus de cinquante ans pour que l’on découvre ce texte ; écrit et publié
en 1946, le livre fut proscrit par le régime communiste.
L’auteur, après avoir été le directeur de la radio polonaise, a eu une carrière
internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet
2000.
Le
fils de l’auteur a écrit l’avant-propos de ce récit afin de nous en préciser les
circonstances. A travers les heures de la guerre, dans les murs du ghetto de
Varsovie, nous vivons les moments intenses de l’auteur pour échapper au destin
réservé à sa famille, à ses amis envoyés dans les camps de concentration et nous
assistons à l’insurrection de Varsovie pendant la deuxième guerre mondiale.
Un
film vient d’être réalisé sur ce document.
Site du film "Le pianiste" : très complet avec interview, photos, story-board,
biographie du pianiste, etc.
http://www.thepianist-themovie.com/fr/pianist.htm#cannes
(Jeanine GLISZCZYNSKI)
En
février 2003
« Le
Renard et le Corbeau » de Juliette MANET
Une jeune romancière française se déplace dans une petite ville du Jura afin d’y
parler de son dernier livre. Son arrivée est remarquée et attire la curiosité
aussi bien que l’excitation d’un assassin « en chasse ». Hélène Wang se met en
tête d’écrire un nouveau roman en s’inspirant du meurtre d’une adolescente… Un
journaliste local décide de mener une enquête. Le suspense commence et tient le
lecteur en haleine du début à la fin du livre.
(Jeanine GLISZCZYNSKI)
« Le
bâton d’Euclyde » par Jean-Pierre LUMINET.
En 642, les troupes du général Amrou investissent Alexandrie dans le but de
brûler le million de livres de la célèbre bibliothèque. Un vieux philosophe
chrétien, un médecin juif et la belle et savante Hypathie, mathématicienne et
musicienne, vont tout tenter pour dissuader Amrou de détruire le temple du
savoir universel. Les grands esprits de l’Antiquité sont présentés les uns après
les autres. L’auteur alterne l’épopée, la nouvelle et le conte philosophique.
Avec l’aide du bâton d’Euclide, il rend hommage à la transmission des savoirs
par-delà les clivages idéologiques et religieux.
(Jeanine GLISZCZYNSKI)
En
avril 2003
Deux romans dont les personnages
principaux sont des filles et leurs relations avec leurs pères. Les thèmes tout
en étant apparemment semblables en sont très différents et les relations
familiales aussi.
« Mon Père »par Eliette ABECASSIS, Paris, Albin Michel, 2002, 137 p.
Deux ans après le décès de son père, une lettre signée Paul M., parvient à cette
femme ; la missive souhaite avoir des souvenirs d’un père qu’il n’a pas connu et
qu’il soupçonne d’être son père à elle aussi. Après réflexions de part et
d’autre, Paul la rencontre à Paris et ils partent tous les deux à la découverte
d’un père méconnu ou mal connu par ces enfants qui se sont retrouvés.
Que leur apportera cette recherche ?
« Numéro six », par Véronique OLMI, Le Méjean, Actes Sud, 2002, 104 p.
« Numéro six » nous donne une toute autre version d’un père ; celui qui est
décrit par la petite dernière, la sixième d’une famille. La différence d’âge
entre ses frères et sœurs a fait d’elle la gardienne du Papa, jusqu’à son
dernier souffle. Au travers des lettres envoyées du front pendant la guerre,
Fanny, qui a cinquante ans, essaye de réinventer son Papa qui a vécu si souvent
à côté d’elle sans jamais la voir vraiment.
« Les gestes oubliés » par Paul GIANNOLI, Paris, Bernard Grasset, 2002,
207p.
« Par ce petit livre, je veux redonner vie à des gestes oubliés avant qu’ils ne
deviennent des gestes perdus »… Première phrase du roman que nous propose Paul
Giannoli. Des souvenirs d’enfants, des rappels de jeunesse, des paroles
échangées avec les parents, avec les copains ; le texte n’est pas illustré mais
il est plein d’images : le collège, les armoires, la musique… En les parcourant,
les lecteurs, vieux ou jeunes, certains feront appel à leur passé, les autres
découvriront un passé inconnu. Agréable, distrayant, facile…
|